À vingt-trois ans, Hécate Dorne se distingue par une présence à la fois forte et insaisissable. Humaine de naissance, elle ne laisse pourtant rien paraître de sa fragilité. Son corps de 1m68, curvy mais athlétique, traduit un équilibre entre douceur et puissance. Ses cheveux bruns très foncés — presque noirs sous la lumière — tombent en longues ondulations indomptables, souvent laissés libres comme une extension de sa volonté. Son style vestimentaire, entre le rock et le moderne, reflète bien son tempérament : affirmé, instinctif, et farouchement indépendant.

Observatrice et curieuse, Hécate capte les détails que d’autres ignorent, mais cette lucidité s’accompagne d’une impulsivité qu’elle ne parvient pas toujours à contenir. Elle a peur des araignées, certes, mais sa véritable phobie est plus profonde : celle d’être seule, abandonnée à ses pensées, privée de repères. Ses valeurs reposent sur la loyauté et la méfiance à la fois — un paradoxe qui la définit. Elle ne fait confiance à personne, si ce n’est à sa sœur Iris et à elle-même, les deux seules âmes en qui elle croit encore.

À quinze ans, Iris Dorne est un éclat de vie dans l’univers brumeux de Morvène. Humaine, comme sa sœur Hécate, elle semble pourtant déjà connectée à quelque chose de plus vaste, de plus ancien. Avec son mètre cinquante-huit, sa silhouette fine et élancée, elle dégage une énergie légère et solaire, presque insaisissable. Ses cheveux châtains clairs, souvent tressés ou lâchés au vent, prennent des reflets dorés à la lumière du matin. Ses yeux, d’un vert ambré profond, pétillent d’intelligence et de curiosité — ils sont le miroir de sa vivacité intérieure.

Contrairement à sa sœur, Iris est d’une sociabilité naturelle et spontanée. Elle parle beaucoup, parfois trop, comme si chaque silence lui brûlait les lèvres. Sa parole, vive et sincère, comble le mutisme d’Hécate et réchauffe son monde intérieur. Là où Hécate observe, Iris questionne. Là où Hécate doute, Iris rit, bavarde, et trouve toujours un moyen d’alléger l’atmosphère. C’est cette parole constante, presque musicale, qui lie les deux sœurs : Iris devient la voix qu’Hécate n’a jamais su libérer.

Sous ses airs insouciants, Iris est d’une lucidité désarmante. Elle comprend les émotions avant qu’elles ne soient dites, et sait intuitivement quand apaiser ou provoquer pour réveiller les autres. Elle n’a pas peur d’aimer, ni d’être aimée, et croit profondément en la bonté du monde — une croyance qui la rend à la fois lumineuse et vulnérable.

Son plus grand défaut est sans doute cette confiance trop offerte, cette foi aveugle en ceux qu’elle veut sauver. Mais c’est aussi ce qui la rend si humaine, si vibrante.

Nox est une créature ancienne, liée aux ombres de la Faille. Ni démon ni esprit, il appartient à un monde oublié, dissimulé aux yeux des humains. Sa silhouette, changeante, oscille entre celle d’un grand loup noir et celle d’une ombre ailée aux yeux d’un bleu glacé.

Il ne parle jamais à voix haute. Seule Hécate perçoit sa voix, télépathique et profonde, qui traverse son esprit comme une onde familière. Le lien entre eux défie toute logique : Nox semble attiré par elle sans en comprendre la raison, et Hécate ressent sa présence comme une force aussi apaisante que dangereuse.

Créature solitaire, méfiante, Nox obéit à sa propre morale. Il n’est ni un guide, ni un serviteur : il veille, observe et agit selon un instinct qu’il est le seul à comprendre. Malgré son calme apparent, on devine en lui une puissance contenue, prête à se déchaîner si Hécate venait à perdre le contrôle.

Il est la nuit qui protège, l’ombre silencieuse qui s’étend autour d’elle — à la fois son gardien, son miroir, et le rappel que toute lumière a besoin d’une part d’obscurité.

Tristan est un homme qu’on remarque sans savoir pourquoi. Il n’élève jamais la voix, ne cherche pas à plaire, mais tout en lui attire l’attention. Son charisme est silencieux, presque magnétique, et son regard — ou plutôt son unique œil — semble sonder bien au-delà des apparences.

Son visage, marqué par le temps et les cicatrices, ne raconte rien de précis, mais tout en lui laisse deviner une violence ancienne. Là où certains inspirent la confiance, Tristan inspire la curiosité mêlée à la crainte. Son allure, toujours sombre, impeccablement tenue, tranche avec la rudesse de son passé visible sur sa peau.

Il ne parle pas beaucoup. Ses mots sont rares, mais lourds de sens. Sa voix, grave et posée, possède ce timbre capable de faire taire une pièce entière. Personne ne sait d’où il vient, ni ce qu’il cherche réellement. Il dit peu, observe beaucoup, et semble comprendre Hécate d’une manière que même elle ne s’explique pas.

Tristan Merrol est de ceux qui n’ont pas besoin d’armes pour être dangereux : sa simple présence suffit à troubler, à attirer, à fissurer les certitudes. Derrière ses silences, on devine une force contenue — et quelque chose, dans sa façon de regarder Hécate, annonce que ce lien-là ne la laissera pas intacte.

Elrick Varnak porte un nom qui pèse lourd.
Fils direct du chef du clan Varnak, il a grandi dans le bruit des armes et le silence des hommes. On ne lui a jamais appris à douter, encore moins à aimer. Dans le clan, on dit de lui qu’il est né sans peur, mais ceux qui le connaissent savent que ce n’est pas vrai : il a simplement appris à la taire.

À trente ans, Elrick impose sans effort. 1m95 de force tranquille, épaules larges, regard clair et froid comme une mer d’hiver. Ses yeux bleus, d’un éclat presque irréel, semblent sonder les âmes plutôt que les visages.
Ses cheveux blonds, longs et lisses, sont attachés en queue basse, et quelques mèches s’échappent toujours devant son visage. Ses traits sont durs, mais beaux à leur manière — marqués par la discipline, adoucis par une mélancolie qu’il ne laisse paraître qu’à demi.

Toujours vêtu de jean brut et de cuir usé, il porte un collier ancien en bois gravé du symbole du clan — un héritage transmis de père en fils. Sur sa main droite, le tatouage Varnak le désigne comme héritier, promesse et menace à la fois.